Une gestion plus durable de l’azote dans l’agriculture wallonne

Sur proposition de la Ministre de l’Environnement, Céline Tellier, le Gouvernement de Wallonie a adopté définitivement les modifications apportées au Programme de Gestion Durable de l’Azote (PGDA). Cette mise à jour vise à renforcer la protection des nappes phréatiques des pollutions par les nitrates issus de l’agriculture et à mettre fin à la procédure de contentieux ouverte à l’encontre de la Wallonie par la Commission européenne en 2014. 

L’adoption définitive du Programme de Gestion Durable de l’Azote (PGDA 4) clôture une procédure amorcée dès l’entame de la législature, en 2020, faisant suite à la mise en demeure de la Wallonie par la Commission européenne. Le PGDA étant un plan-programme, sa révision est le fruit d’un processus long de deux années comprenant plusieurs étapes, dont une consultation des parties-prenantes, une évaluation des incidences sur l’environnement et une enquête publique.  

Pour répondre aux exigences de l’Union européenne, une révision du PGDA a donc été entamée à l’initiative de la Ministre de l’Environnement Céline Tellier. Cette nouvelle mouture du PGDA permet plusieurs avancées notables : 

  • La prise en compte des spécificités des terres en vue d’ajuster l’épandage d’azote et éviter ainsi des apports en excès et les risques de ruissellements ; 
  • L’instauration d’un registre des fertilisations azotées pour renforcer le contrôle du respect des normes d’épandage ; 
  • La réduction des durées de stockage hors infrastructures permettant de réduire l’impact de celui-ci sur l’environnement.  

Pour Céline Tellier, Ministre de l’Environnement : « Cette révision du Programme de Gestion Durable de l’Azote (PGDA 4) permet de renforcer les normes entourant la protection des eaux contre la pollution des nitrates issus de l’agriculture. Complémentairement à d’autres mesures de préservation des nappes phréatiques, l’objectif est donc de préserver la qualité des eaux souterraines du territoire, de réduire l’eutrophisation et les risques pour la faune et la flore, tout en répondant aux exigences européennes en la matière. Une concertation importante a été mise en place avec le secteur agricole dès les prémisses de la révision, afin de tenir compte des réalités de terrain et de bien coordonner les mesures avec celles mises en place via la Politique Agricole Commune. »  

 

CONTACT PRESSE :

Estelle Toscanucci | Porte-parole de Céline TELLIER

estelle.toscanucci@gov.wallonie.be

 

 

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