Dans le cadre du Plan de Relance, le Gouvernement de Wallonie, sur proposition de la Ministre de la Nature Céline Tellier, a décidé de renforcer et d’amplifier ses actions en matière d’aires protégées.
À l’heure où le GIEC a remis sur le devant de la scène la nécessité de protéger et restaurer les espaces naturels pour résoudre la crise climatique, la Wallonie progresse encore davantage dans le renforcement de son réseau d’aires protégées. Pour rappel, le Gouvernement de Wallonie s’est fixé un objectif de protéger 1.000 hectares/an de nouvelles réserves naturelles. À l’heure actuelle, 25.153 hectares sont sous statut de protection sur le territoire.
Afin de mettre en œuvre cette stratégie, des moyens budgétaires extraordinaires seront mis à disposition du secteur associatif, qui a un rôle de premier plan à jouer dans la mise en œuvre des aires protégées. Un montant de 18 millions d’euros sera ainsi dédié à l’acquisition de parcelles pour y créer des réserves naturelles, pour restaurer les milieux et les habitats dégradés ainsi que pour valoriser les espaces naturels de Wallonie.
Le Département de la Nature et des Forêts (DNF), un des acteurs phares dans le travail de protection de zones naturelles, bénéficiera également de budgets conséquents supplémentaires pour renforcer son action et acquérir de nouvelles réserves naturelles.
Protéger, oui, mais comment?
L'agrandissement des zones protégées existantes et l’amélioration de leur connectivité repose sur l’acquisition foncière. De l’avis de tous les scientifiques, il s’agit d’une priorité pour garantir l’efficacité des dispositifs de protection des zones naturelles. Les moyens attribués au DNF vont ainsi permettre d’acquérir le Bois d’Apechau, d’une surface de 145 ha et situé dans le cantonnement de Nivelles, une zone pour l’instant assez pauvre en réserves naturelles. En 2022, avec les montants déjà accordés dans le cadre de ce projet, les associations ont acquis 142 hectares en vue d’y créer de nouvelles réserves naturelles. D’ici 2026, ce sont près de 2.000 hectares supplémentaires qui seront acquis, restaurés ou valorisés.
Grâce à ce projet, il sera possible de s'assurer que les aires naturelles permettent de rencontrer simultanément protection de la biodiversité et provision de différents services socio-récréatifs et écosystémiques, comme la lutte contre les inondations et le réchauffement climatique.
Pour Céline Tellier, Ministre de la Nature : « Le GIEC nous l’a rappelé la semaine dernière : nous devons agir plus vite et plus fort pour résoudre la crise climatique. La nature a indéniablement un rôle à jouer dans ce défi, en atténuant les impacts du réchauffement. La dégradation silencieuse de la biodiversité est l’autre menace fondamentale pour la survie de l’humanité. Nous devons donc étendre et restaurer les aires protégées et ainsi atteindre les objectifs de la COP15 de Montréal de restaurer et de protéger 30% des terres et des mers. »
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Estelle Toscanucci | Porte-parole de Céline TELLIER
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