Les résultats complets des analyses réalisées sur les terrains agricoles touchés par la pollution de la Mellier sont à présent connus. Les prélèvements de sol et d’herbes révèlent qu'aucun PCB n’a été détecté et que les analyses en hydrocarbures sont largement inférieures aux normes définies pour les sols agricoles, permettant de lever les recommandations adressées aux agriculteurs, dont la mise en pâture des animaux en prairie.
Les prélèvements de sol et d’herbes réalisés par l’ISSeP sur les parcelles agricoles localisées en aval de la pollution constatée le 6 février dernier sur un site d’Infrabel à Marbehan confirment les conclusions rassurantes des analyses d’eau réceptionnées la semaine dernière, qui avaient permis de lever l’interdiction de circulation des embarcations de loisirs (cf. communiqué de presse du 2 avril 2024). Les résultats des analyses en hydrocarbures sont en effet largement inférieurs aux normes définies pour les sols agricoles et aucun PCB n’a été détecté lors des analyses.
Pour rappel, par mesure de précaution, il avait été recommandé aux agriculteurs concernés par cette pollution de :
- Ne pas utiliser l’eau de la Mellier et de la Rulles pour abreuver les animaux ou pour tout autre usage susceptible de mettre l’eau en contact avec des produits destinés à l’alimentation des animaux ou à être commercialisés dans la chaîne alimentaire ;
- Ne pas mettre en pâture les animaux sur ces parcelles jusqu’à l’obtention des résultats des analyses ;
- Ne pas arroser leurs cultures avec l’eau de la Mellier et de la Rulles ;
- Prendre contact avec le Service public de Wallonie s’ils observent des traces de contamination de leurs cultures ou de leurs sols ;
- Avertir le Service public de Wallonie s’ils planifient des travaux sur l’une de ces parcelles.
Les agriculteurs concernés ont été personnellement avertis de la levée des mesures par courrier ce mercredi.
La Ministre de l'Environnement, Céline Tellier : « La réception de ces résultats positifs est un soulagement pour les agriculteurs concernés, alors que les conditions météorologiques favorables permettent un retour des animaux en prairie. Les prélèvements réalisés sur les parcelles agricoles nous rassurent également sur l’impact très limité de cette pollution sur l’environnement local. »
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