Le Gouvernement wallon introduira un recours contre le permis d’environnement de l’aéroport de Bruxelles-National

Le 29 mars dernier, un nouveau permis d’environnement pour l’aéroport de Bruxelles-National était octroyé par la Ministre flamande de l’environnement. Après analyse, il apparait que le permis délivré par la Région flamande ne rencontre pas les demandes formulées par la Région wallonne et, en particulier, la prise en compte du territoire wallon dans l’étude d’incidences sur l’environnement. Le Gouvernement de Wallonie, sur proposition de la Ministre de l’Environnement Céline Tellier, a donc décidé d’introduire un recours à l’encontre du permis délivré, sur base de son avis négatif rendu le 25 janvier dernier. 

Pour rappel, le 25 janvier 2024, le Gouvernement wallon, à l’initiative de la Ministre de l’Environnement Céline Tellier, s'était clairement positionné en défaveur de la demande de renouvellement du permis d’environnement de l’aéroport de Bruxelles-National, situé à Zaventem en Région flamande, tel qu’il était présenté (voir communiqué de presse) 

Principal grief : le territoire wallon n’a pas été pris en compte dans l’étude d’incidences environnementale (EIE), au détriment de la santé et du bien-être des citoyens résidant dans les communes du Brabant wallon survolées. Le Gouvernement wallon avait dès lors demandé que cette étude d’incidence soit revue et complétée. 

Les demandes de la Région wallonne n’ont pas été suivies par les autorités flamandes 

Le permis délivré par la Région flamande le 29 mars dernier a été analysé par l’administration wallonne. Celle-ci conclut que les demandes formulées par la Wallonie ne sont pas rencontrées. En particulier, aucun complément à l’étude d’incidences sur l’environnement (donc les incidences sonores) n’a été apporté. 

Par ailleurs, les comités de suivi et de concertation mis en place par le permis d’environnement excluent les communes et associations de riverains wallonnes et bruxelloises. 

Céline Tellier, Ministre de l’Environnement : « Je déplore que la Région flamande n’ait pas suivi les demandes de Wallonie et en particulier l’étude des impacts de ce permis sur les citoyens wallons. Il est tout à fait inacceptable de prétendre que le bruit des avions provenant de l’aéroport de Zaventem pourrait miraculeusement disparaitre à la frontière linguistique. Les citoyens wallons qui habitent dans les zones survolées avaient d’ailleurs largement témoigné des nuisances sonores subies lors des enquêtes publiques. Nous restons donc à leur côté pour défendre leur qualité de vie. » 

La Wallonie dispose d’un délai de 45 jours pour introduire le recours, soit jusqu’au 13 mai 2024. 

 

 

 

CONTACT PRESSE :  

Estelle Toscanucci | Porte-parole de Céline TELLIER 
estelle.toscanucci@gov.wallonie.be 

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