La Wallonie soutient la recherche scientifique pour évaluer les risques liés aux substances chimiques de nouvelle génération

Grâce au projet « PARC – Horizon Europe », les scientifiques européens unissent leurs forces pour évaluer les risques liés aux substances chimiques de nouvelle génération (pesticides, PFAS, métaux lourds, bisphénols, perturbateurs endocriniens...), afin de mieux protéger la santé et l’environnement. Sur proposition de la Ministre de l’Environnement Céline Tellier, le Gouvernement de Wallonie a accordé une subvention de plus de 300.000 € à l’Institut Scientifique de Service Public (ISSeP) pour rejoindre ce programme.

Regroupant près de 200 partenaires issus de 28 pays et s’inscrivant dans le cadre du programme « Horizon Europe », le Partenariat européen pour l’évaluation des risques liés aux substances chimiques (PARC) a pour ambition de concevoir une évaluation des risques liés aux substances chimiques de nouvelle génération, afin de mieux protéger la santé et l’environnement. Initié en 2022, il devrait s’achever au printemps 2029.

Au niveau belge, l’ISSeP est partenaire du projet aux côtés d’autres institutions flamandes (VITO, VUB, KULeuven, Ghent University, UAntwerpen, Uhasselt, PIH, ILVO, OVAM, DOMG) et fédérales (Sciensano).

 

Une évaluation des risques renforcées


Concrètement, ce projet permettra aux équipes scientifiques des pays européens de collaborer pour :

  • analyser les produits chimiques dans l'environnement (eau, sol, air…) et dans le corps humain (biomonitoring) ;
  • harmoniser et innover dans les méthodes d'analyse des produits et d'analyse du risque ;
  • évaluer les risques pour l'environnement et pour l'humain pour une série de produits chimiques et pour la multi-exposition ;
  • partager les données et les méthodes pour qu'elles soient comparables.

Les produits visés par ce projet sont notamment les PFAS, les métaux lourds, les pesticides, les bisphénols et autres perturbateurs endocriniens.

Le projet PARC devrait ainsi permettre de déterminer s’il existe un risque plus élevé en Wallonie (ou en Belgique) d’exposition à des substances chimiques et de prioriser les substances en fonction de leur degré de risque. Ce faisant, il soutient la mise en place de politiques publiques en matière de santé et d’environnement, au niveau européen comme au niveau régional ou national.

Pour Céline Tellier, Ministre de l’Environnement : « Les substances chimiques de nouvelle génération doivent faire l’objet de notre plus grande attention, au vu des risques qu’elles représentent pour la santé humaine et l’environnement. Le projet PARC offre ainsi une occasion unique aux scientifiques internationaux d’unir leurs efforts pour faire progresser la recherche en matière de surveillance des risques chimiques, en réponse aux enjeux sanitaires et environnementaux. En s’inscrivant dans cette dynamique, la Wallonie, par l’intermédiaire de l’ISSeP, bénéficiera de l’expérience de groupes de recherche internationaux expérimentés en biosurveillance humaine. »

 

CONTACT PRESSE :  

Estelle Toscanucci | Porte-parole de Céline TELLIER
 estelle.toscanucci@gov.wallonie.be

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