La Wallonie sécurise le secteur associatif environnemental

Sur proposition de la Ministre de l’Environnement Céline Tellier, le Gouvernement wallon marque son soutien aux associations environnementales et pérennise ce secteur essentiel au travers de modifications au décret de reconnaissance des associations environnementales. Les modifications décrétales adoptée ce jour en troisième lecture par le Gouvernement permettent notamment de sécuriser les associations environnementales grâce à des périodes de reconnaissance de 6 ans et un subventionnement basé sur un plan d’actions environnementales. 

La crise climatique est une réalité aujourd’hui partout dans le monde, y compris en Wallonie. Face à ce défi immense, la sensibilisation et l’accompagnement des citoyennes et des citoyens représentent des compléments essentiels aux politiques publiques en vue de minimiser les impacts négatifs des dérèglements du climat. 

Dans ce cadre, les associations environnementales jouent un rôle important en faveur de la transition vers une société plus respectueuse de l’environnement. Leurs missions d’éducation et de protection à l’environnement permettent d’éveiller et d’outiller les citoyennes et les citoyens, de les rendre conscients des enjeux environnementaux dans toutes leurs complexités et actifs dans leur milieu de vie. 

Les modifications décrétales validées par le Gouvernement wallon ce 7 décembre permettront, dès 2024, de/d’: 

• Objectiver la politique de subventionnement du secteur associatif environnemental afin de prioriser l’allocation des ressources de la Région wallonne ; 
• Réduire le champ d’application de la reconnaissance aux seules associations pour lesquelles la sensibilisation et la protection de l’environnement sont les missions premières ;
• Augmenter la qualité des associations subsidiées, en faisant de la reconnaissance un label de qualité ;
• Garantir la stabilité d’un secteur essentiel. 

Céline Tellier, Ministre de l’Environnement : « L’objectif de cette adaptation législative est d’offrir une stabilité à ce secteur essentiel sans qui la transition ne pourrait pas se faire. La reconnaissance pour une période de 6 années consécutives permettra aux associations environnementales d’aborder leurs activités avec plus de sérénité avec une vision à plus long terme. »