La Wallonie adopte les 3e Plans de gestion par district hydrographique pour poursuivre la restauration de la qualité de nos cours d’eau et de nos eaux souterraines

Sur proposition de la Ministre de l’Environnement, Céline Tellier, le Gouvernement de Wallonie a adopté définitivement les troisièmes Plans de gestion par district hydrographique (PGDH 3). Il s’agit de la mise en œuvre de la Directive-cadre européenne sur l’Eau, visant à protéger, améliorer et restaurer les masses d’eau de surface et souterraines des districts hydrographiques internationaux.  

La directive-cadre européenne sur l’Eau impose une gestion des eaux par district hydrographique dans le but d’atteindre un bon état de toutes les masses d’eau de surface et souterraines. L'atteinte de ces objectifs repose sur l’élaboration et la mise en œuvre de Plans de gestion par districts hydrographiques (PGDH). La Wallonie est concernée par quatre districts hydrographiques internationaux : l’Escaut, la Meuse, le Rhin et la Seine. Ces plans contiennent toute une série de mesures à appliquer pour améliorer la qualité de l’eau. 

La mise en œuvre par les états membres des obligations européennes en matière d’eau repose sur des cycles de six ans, les Plans 2 et 3 étant des actualisations sur base de l’évaluation des premiers Plans couvrant la période 2009-2015. Chaque cycle de mise en œuvre est précédé d’une période d’élaboration des Plans, qui se conclut par une consultation publique de 6 mois. Ce processus étant clôturé, le Gouvernement de Wallonie a donc approuvé définitivement les projets de Plans de gestion des eaux pour la partie wallonne des districts hydrographiques internationaux de la Meuse, de l’Escaut, du Rhin et de la Seine pour la période 2022-2027. 

Un catalogue de mesures 

Les PGDH comprennent un programme de mesures visant à atteindre les objectifs environnementaux pour l’eau édictés au niveau européen, dont l’assainissement des eaux usées, la réduction des pollutions industrielles, agricoles et domestiques, la qualité des eaux de baignades ou encore la protection des ressources. 

Dans le cas des PGDH 3, pas moins de 36 mesures sont proposées pour atteindre d’ici 2027 le bon état écologique de 68 % des masses d’eau de surface et le bon état chimique de 62 % des masses d’eau souterraines. Les autres masses d’eau devraient atteindre leur objectif environnemental après 2027, en raison du délai nécessaire au rétablissement des écosystèmes des cours d’eau et de la régénération du sous-sol pour les nappes. La combinaison simultanée des mesures prises au niveau industriel, agricole et de l’assainissement permettront d’atteindre ce résultat, sans engendrer de coûts excessifs pour les ménages, les entreprises et les agriculteurs. 

Pour Céline Tellier, Ministre de l’Environnement : « Ces troisièmes PGDH représentent un programme solide et équilibré en matière d’assainissement, d’amélioration de l’égouttage et de protection de nos ressources. Les contraintes du secteur agricole et industriel ainsi que le contexte particulièrement difficile sur le plan économique ont également été pris en compte pour élaborer un Plan réaliste et efficace, conservant le niveau d’ambition nécessaire au regard des objectifs environnementaux fixés par l’Europe. » 

 

CONTACT PRESSE :

Estelle Toscanucci | Porte-parole de Céline TELLIER

estelle.toscanucci@gov.wallonie.be

 

 

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