Lors de mon passage sur Bel RTL ce matin, j’ai eu l’occasion de revenir sur ces phénomènes de sécheresse, avec au milieu une année d’inondations dramatiques, qui doivent vraiment nous interpeller.
Ce sont les deux faces d’une même pièce, celle des dérèglements climatiques. Nous savons aujourd’hui que nous devons réduire nos émissions de gaz à effet de serre.
A l’heure actuelle, il n’y a pas de risques particuliers au niveau des opérateurs de l’eau parce que les recharges ont été très bonnes à l’automne et à l’hiver passés et parce que l’été dernier a été très pluvieux, mais bien entendu on surveille ces niveaux d’eau.
C’est beaucoup plus compliqué pour l'agriculture. Le printemps est très sec et on est en période de semis. Il est impératif qu’on travaille avec les agriculteurs pour penser aussi autrement ce type d’agriculture pour être plus forts par rapport à ces changements climatiques.
La première mesure c’est de faire en sorte de conserver l'eau de pluie le plus longtemps possible avec des pratiques agricoles adaptées et une couverture végétale pour garder cette humidité.
Le 2ème axe de travail est de faire en sorte que l'eau soit mieux répartie. Nous devons ainsi connecter le réseau en eau pour qu’il y ait une solidarité entre les différentes zones du territoire. Nous avons dégagé des budgets très conséquents pour y arriver.