Conseil environnement de l'Union européenne

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Chaque jour, nous consommons des produits courants (en l’occurrence le café, le cacao, l’huile de palme, le soja, le bœuf et le bois) qui dégradent les forêts du monde, il est temps que cela soit mieux contrôlé.

L'Europe est le deuxième importateur mondial de matières premières liées à la déforestation, elle peut donc faire changer les choses.

Hier le Conseil environnement de l’Union européenne a adopté un texte important pour lutter contre la déforestation importée.

Par ce nouveau règlement, nous avançons concrètement et de façon contrôlable dans la lutte contre la déforestation.

Le travail devra être poursuivi, notamment grâce à une clause de révision que la Belgique, dont j’étais la représentante, a obtenue, et qui abordera l’élargissement possible du périmètre à d’autres produits et d’autres écosystèmes, mais c‘est un premier pas ambitieux et concret qui est aujourd’hui posé !

En tant que représentante de la Belgique, j’ai également insisté sur la nécessité que le règlement couvre non seulement la déforestation mais aussi la dégradation forestière et qu’une définition claire de cette dernière soit incluse dans le règlement.Les discussions ont permis de définir la dégradation forestière comme un changement structurel du couvert forestier prenant la forme d’une conversion des forêts primaires en forêts de plantation ou en autres terres boisées.

Cette définition de dégradation forestière permet donc d’agir rapidement, et de manière immédiatement mesurable et vérifiable, sur des enjeux prioritaires en termes de protection du climat et de la biodiversité. D’ici deux ans, l’élargissement de la définition aux forêts naturelles devra être envisagé.

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