Bien-être animal : vers la fin des “usines à chiots”

A l’initiative de la Ministre du Bien-Etre animal, Céline Tellier, le Gouvernement de Wallonie a adopté en première lecture le projet d’arrêté relatif aux conditions d’agrément des établissements pour animaux, et aux conditions de détention et de commercialisation au sein de ces établissements.  Le projet d’arrêté propose notamment de limiter le nombre de portées par femelle reproductrice, de fixer un âge minimum et maximum pour les gestations et d’augmenter le temps consacré aux soins et à la socialisation des chiens et des chats. Ce projet d’arrêté sera maintenant soumis à concertation au sein du Conseil wallon du Bien-être des Animaux.

A l’initiative de la Ministre du Bien-Etre animal, Céline Tellier, le Gouvernement de Wallonie a adopté en première lecture le projet d’arrêté relatif aux conditions d’agrément des établissements pour animaux, et aux conditions de détention et de commercialisation au sein de ces établissements.  Le projet d’arrêté propose notamment de limiter le nombre de portées par femelle reproductrice, de fixer un âge minimum et maximum pour les gestations et d’augmenter le temps consacré aux soins et à la socialisation des chiens et des chats. Ce projet d’arrêté sera maintenant soumis à concertation au sein du Conseil wallon du Bien-être des Animaux.

 

Ces dernières années, la situation des élevages de chiens a fait l’objet de beaucoup d’attention et de nombreuses plaintes. Certains chiots, importés sur de longues distances, sont adoptés trop jeunes, non-vaccinés, victimes de consanguinités et mal socialisés.  Ils en subissent les conséquences durant toute leur vie, tout comme les personnes qui les adoptent. 

 

Pour la Ministre du Bien-être Animal, Céline Tellier, agir en la matière est une priorité : « Je suis encore trop souvent interpellée par des citoyen.ne.s qui ont eu des expériences très négatives avec certains commerçants concernant des chiots en mauvaise santé, non-vaccinés ou trop jeunes, des chiennes reproductrices épuisées, etc. Ces pratiques sont inacceptables et il est indispensable de revoir les conditions de détention et de commercialisation des animaux pour améliorer leur santé et leur bien-être. Nos animaux méritent mieux que d’être traités comme de vulgaires biens de consommation !  Nous voulons aussi soutenir davantage les éleveurs qui font un travail de qualité dans notre région. »

Le projet d’arrêté prévoit de renforcer les conditions relatives aux élevages de chiens et de chats, mais aussi aux pensions, refuges et établissements commerciaux.

  1. Les normes minimales de détention sont revues à la hausse, jusqu’à doubler les surfaces minimales pour les chiens et les chats. Sauf contre-indication vétérinaire, les animaux ne pourront pas être détenus seuls en permanence, et doivent pouvoir bénéficier de la présence d’un autre animal.
  2. Une formation sera obligatoire pour les gestionnaires des établissements, ou au moins un membre de leur personnel. 
  3. Le projet de texte prévoit également de renforcer l’information disponible pour le candidat-acquéreur sur base d’une liste de questions à se poser avant d’acquérir un animal. 
  4. En ce qui concerne les refuges, le projet de texte propose de cadrer le recours à des familles d’accueil (notamment pour des chatons) avec un modèle de convention.
  5. Le vétérinaire de contrat voit également son rôle renforcé. 
  6. En ce qui concerne la gestion des élevages de chiens ou de chats, le projet d’arrêté propose également de limiter le nombre de portées par femelle reproductrice, fixer un âge minimum et maximum pour les gestations et augmenter le temps consacré aux soins et à la socialisation des chiens et des chats.
  7. En ce qui concerne l’élevage de chiens plus particulièrement, la Ministre a proposé différentes mesures pour limiter l’importation de chiots, dont la suppression du statut d’éleveur-commerçant. Le but est de favoriser les éleveurs de qualité en Wallonie, mis aujourd’hui en concurrence avec les opérateurs qui revendent des animaux issus d’élevages étrangers, élevés et importés dans des conditions défavorables pour le bien-être des animaux. 

 

Ce texte sera maintenant soumis à concertation via le Conseil Wallon du Bien-être des Animaux. 

 

 

CONTACTS PRESSE : 

Nathalie Guilmin | Porte-parole de Céline TELLIER

081/25.39.70 – nathalie.guilmin@gov.wallonie.be

 

 

 

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